Électrique ou essence : choisir sa voiture selon l’usage
C’est principalement l’usage que vous ferez de votre voiture qui guidera le choix. Un véhicule électrique pour les courts trajets, l’hybride pour l’agglomération...
Électrique, hybride, GPL, essence, diesel... les technologies disponibles sur le marché automobile ne répondent pas toutes aux mêmes exigences. À chaque usage, sa motorisation.
Inodore et silencieux, le véhicule électrique était la voiture star du dernier Salon de l’Automobile 2016. Les derniers modèles ont doublé leur capacité d’autonomie à 400 km mais n’oublions pas que la majorité des conducteurs français parcourt moins de 50 km par jour... (selon une enquête Ipsos)
Le temps de recharge est de 6 à 8 heures à domicile ou seulement 30 minutes pour 80 % d’autonomie retrouvée sur une borne de recharge rapide (en ville, dans des parkings publics ou chez les concessionnaires). Le tout pour moins de 2 €.
Le coût à l’achat reste élevé, à partir de 25 000 € en moyenne, mais on peut bénéficier d’un bonus écologique pouvant atteindre 10 000 €. Les plus sceptiques face à cette technologie peuvent toujours tester une voiture électrique avec la location longue durée, à partir de 119 €/mois pendant 37 mois.
La technologie hybride est composée d’un moteur électrique accouplé à un moteur thermique, le plus souvent essence. Il faut distinguer les plug-in hybrides qui peuvent effectuer plusieurs dizaines de kilomètres en mode 100 % électrique, mais qui doivent êtres rechargés, des hybrides classiques dont la batterie est rechargée automatiquement via le moteur thermique et par un dispositif de récupération d’énergie lié au freinage.
En ville, la fonction tout électrique permet de limiter considérablement consommation et pollution. Le coût à l'achat varie tout de même de 25 000 € à 100 000 €. Comme il n’y a ni embrayage ni courroie d’accessoire notamment, les frais d’entretien sont réduits au minimum.
Les atouts du GPL sont nombreux : moins coûteux à la pompe (0,7 €), ce mélange de propane et de butane produit très peu de particules fines. Tous les véhicules GPL sont bi-carburants : il est possible de rouler avec de l’essence en l’absence de bornes GPL dans les stations-services.
Un GPL d’occasion est vendu aux mêmes tarifs qu’un véhicule essence. Comme lui, il se révèle avantageux pour les rouleurs qui parcourent moins de 20 000 km/an. En revanche, il développe moins de puissance et consomme plus en ville ou sur des voies embouteillées.
Boosté par le downsizing (réduction de la consommation de carburant tout en conservant la puissance via des moteurs plus petits et turbocompressés), le véhicule à essence reste celui des conducteurs parcourant moins de 20 000 km/an. Moins cher à l’achat, à entretenir et à assurer qu’un diesel, son coût plus élevé à la pompe est ainsi compensé.
Les voitures essence équipées de la technologie FlexFuel (pour se ravitailler indifféremment avec du super sans plomb ou du biocarburant) permettent d’utiliser du E85, un biocarburant qui se compose de 85 % de bioéthanol, un alcool distillé à partir de matières végétales, et de 15 % d’essence. Une technologie qui rend ces voitures plus écologiques. En revanche, l’E85 entraîne une surconsommation de carburant de 20 %.
Quant à son prix au litre, il est très intéressant, environ 80 centimes, mais l’approvisionnement est un souci car seulement un peu plus de 700 stations-services en distribuent (sur quelque 11 000 en France).
Sans compter que cette technologie est de plus en plus pointée du doigt : émission de particules cancérigènes, interdiction dans certains centres villes des vieux diesel, coût d’entretien élevé à cause des technologies complexes de dépollution embarquées comme le filtre à particules, le système de recyclage des gaz d'échappement EGR…
Courts trajets : l’électrique a le vent en poupe
Inodore et silencieux, le véhicule électrique était la voiture star du dernier Salon de l’Automobile 2016. Les derniers modèles ont doublé leur capacité d’autonomie à 400 km mais n’oublions pas que la majorité des conducteurs français parcourt moins de 50 km par jour... (selon une enquête Ipsos)
Le temps de recharge est de 6 à 8 heures à domicile ou seulement 30 minutes pour 80 % d’autonomie retrouvée sur une borne de recharge rapide (en ville, dans des parkings publics ou chez les concessionnaires). Le tout pour moins de 2 €.
Le coût à l’achat reste élevé, à partir de 25 000 € en moyenne, mais on peut bénéficier d’un bonus écologique pouvant atteindre 10 000 €. Les plus sceptiques face à cette technologie peuvent toujours tester une voiture électrique avec la location longue durée, à partir de 119 €/mois pendant 37 mois.
Agglomération : l’hybride consomme moins
La technologie hybride est composée d’un moteur électrique accouplé à un moteur thermique, le plus souvent essence. Il faut distinguer les plug-in hybrides qui peuvent effectuer plusieurs dizaines de kilomètres en mode 100 % électrique, mais qui doivent êtres rechargés, des hybrides classiques dont la batterie est rechargée automatiquement via le moteur thermique et par un dispositif de récupération d’énergie lié au freinage.
En ville, la fonction tout électrique permet de limiter considérablement consommation et pollution. Le coût à l'achat varie tout de même de 25 000 € à 100 000 €. Comme il n’y a ni embrayage ni courroie d’accessoire notamment, les frais d’entretien sont réduits au minimum.
Sur route exclusivement : le GPL a ses atouts
Les atouts du GPL sont nombreux : moins coûteux à la pompe (0,7 €), ce mélange de propane et de butane produit très peu de particules fines. Tous les véhicules GPL sont bi-carburants : il est possible de rouler avec de l’essence en l’absence de bornes GPL dans les stations-services.
Un GPL d’occasion est vendu aux mêmes tarifs qu’un véhicule essence. Comme lui, il se révèle avantageux pour les rouleurs qui parcourent moins de 20 000 km/an. En revanche, il développe moins de puissance et consomme plus en ville ou sur des voies embouteillées.
En ville et sur route : l’essence est plus avantageux
Boosté par le downsizing (réduction de la consommation de carburant tout en conservant la puissance via des moteurs plus petits et turbocompressés), le véhicule à essence reste celui des conducteurs parcourant moins de 20 000 km/an. Moins cher à l’achat, à entretenir et à assurer qu’un diesel, son coût plus élevé à la pompe est ainsi compensé.
Les voitures essence équipées de la technologie FlexFuel (pour se ravitailler indifféremment avec du super sans plomb ou du biocarburant) permettent d’utiliser du E85, un biocarburant qui se compose de 85 % de bioéthanol, un alcool distillé à partir de matières végétales, et de 15 % d’essence. Une technologie qui rend ces voitures plus écologiques. En revanche, l’E85 entraîne une surconsommation de carburant de 20 %.
Quant à son prix au litre, il est très intéressant, environ 80 centimes, mais l’approvisionnement est un souci car seulement un peu plus de 700 stations-services en distribuent (sur quelque 11 000 en France).
Au-dessus de 20 000 km : le diesel est-il encore intéressant ?
Plus cher à l’achat et à l’entretien, le véhicule diesel est rentable à partir de 20 000 km/an, or en moyenne les conducteurs de diesel parcourent seulement 18 555 km, selon une étude de L’Argus.fr.Sans compter que cette technologie est de plus en plus pointée du doigt : émission de particules cancérigènes, interdiction dans certains centres villes des vieux diesel, coût d’entretien élevé à cause des technologies complexes de dépollution embarquées comme le filtre à particules, le système de recyclage des gaz d'échappement EGR…
Conseil de l'assureur
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